Titre : |
Mise à jour cartographique du site écologique prioritaire "Chaussitre" du Parc naturel régional du Pilat |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Marine POUVREAU M., Auteur ; Conservatoire botanique national du Massif central (1997-; Massif central, Chavaniac-Lafayette) , Partenaire technique ; Parc naturel régional du Pilat, Partenaire financier |
Année de publication : |
2017 |
Importance : |
30 p. |
ISBN/ISSN/EAN : |
201782 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
CONNAISSANCE TOURBIERES DU PILAT ET LANDES DE CHAUSSITRE FR8201761
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Mots-clés : |
Cartographie, site écologique prioritaire « Chaussitre », Parc naturel régional du Pilat |
Index. décimale : |
Rapports d'étude CBNMC Rap CBN |
Résumé : |
Au total, 57 habitats naturels ont été cartographiés en 2017 sur les 2700 ha du Site écologique prioritaire (SEP) de Chaussitre sans compter les habitats artificiels ou sans végétation. Les végétations se répartissent dans les mêmes proportions en terme surfacique entre 3 entités principales : les cultures et prairies temporaires (22% du site), les surfaces prairiales (fauche et pâturage confondus : 22% du site) et les forêts mésophiles (hêtraie-sapinière à Canche flexueuse et Myrtille : 21% du site). Les cultures de résineux représentent plus de la moitié des forêts mésophiles avec 11% des surfaces. Les végétations humides (hors forêts) sont peu représentées (6%).
Un des intérêts majeur de ce travail, outre la mise à jour cartographique du SEP Chaussitre, est l’analyse de l’évolution des végétations depuis les dernières cartographies du site (CHOISNET, 2002 et RENAUX, 2009) afin de détecter les évolutions paysagères au cours des 10 à 15 dernières années. Les changements les plus importants sur le SEP « Chaussitre » sont : l’augmentation des cultures et prairies artificielles de faible intérêt patrimonial (+ 70 ha) au détriment des prairies permanentes ; l’augmentation des prairies pâturées eutrophiles, au détriment de prairies mésotrophiles d’intérêt plus important (+ 30 ha) ; l’augmentation des pelouses à partir d’ourlets à fougère ou de fourrés (+ 30 ha) ; l’augmentation des plantations de résineux au détriment de hêtraies-sapinières d’intérêt communautaire (+22 ha) ; la régression des pâtures mésotrophiles, par eutrophisation ou conversion en culture ou prairie artificielle (-112 ha) ; la régression des prairies de fauche, notamment par conversion en culture ou prairie artificielle ou par une fauche trop précoce ne permettant pas la floraison des espèces typiques de la fauche (-22 ha) ; régression des fourrés de recolonisation à Genêt à balai (-28 ha) et des végétations à Fougère aigle (-19 ha), notamment au profit des pelouses.
L’ensemble de ces pratiques traduisent une augmentation de la pression anthropique sur le territoire. Si la conversion des fourrés à Genêt à balai et des végétations à Fougère aigle en pelouses par débroussaillage, broyage et remise en pâturage est une évolution positive au sens écologique, les autres changements sont des dégradations, liées à l’intensification des pratiques agricoles : mise en culture des prairies de fauche et des pâtures par retournement ou sur-semis, eutrophisation de prairies permanentes. Ces changements mettent directement en péril des habitats d’intérêt patrimonial fort, telles que les prairies de fauche, et des habitats d’intérêt (mais non communautaires) tels que les prairies pâturées mésotrophiles. Même si l’évolution est moins importante, on note une certaine artificialisation des forêts, avec l’augmentation des plantations de résineux. |
Saisie BD Flore : |
Relevés de terrain saisis |
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