Titre : |
Inventaire des bryophytes du sit ENS du Domaine du Sauvage (Haute-Loire) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Vincent HUGONNOT V., Auteur ; Conservatoire botanique national du Massif central (1997-; Massif central, Chavaniac-Lafayette) , Partenaire technique ; Département de la Haute-Loire, Partenaire financier |
Année de publication : |
2010 |
Importance : |
43 p. |
ISBN/ISSN/EAN : |
2010_hugonnot_1 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
BRYOPHYTE CONNAISSANCE DOMAINE DU SAUVAGE HAUTE-LOIRE
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Index. décimale : |
Rapports d'étude CBNMC Rap CBN |
Résumé : |
A la différence de l’Auvergne historique (Cantal et Puy-de-Dôme) qui de tous temps a retenu l’attention des bryologues, et qui dispose de véritables catalogues (HÉRIBAUD, 1899 ; SCHUMACKER & SAPALY, 1996), la Haute-Loire ne semble au contraire avoir été l’objet que de visite très ponctuelles.
Les données historiques sont quasi-inexistantes. BOULAY (1877) cite simplement quelques récoltes faites par PROST, parmi lesquelles ont peut retenir plusieurs espèce remarquables : Dicranum bergeri des tourbières, Meesia uliginosa des rochers humides, Bucklandiella microcarpa et Kiaeria starkei des éboulis froids. SARRASSAT (1931) cite quant à lui quelques espèces communes observées en Margeride.
LONG & DAGET (1965) mentionnent quelques espèces forestières classiques dans leur publication sur les sols de la Margeride. SOUCHON (1965), dans son étude sur la localisation stationnelle de Betula nana, cite plusieurs sphaignes et d’autres bryophytes très fréquentes. Quelques espèces très rares dans le Massif central (Cephalozia loitlesbergeri, Odontoschisma sphagni, Riccardia latifrons, Scorpidium scorpioides) sont néanmoins citées dans les tableaux phytosociologiques de VANDEN BERGHEN (1951).
Plus récemment, BOUDIER (1987), dans le cadre d'une session extraordinaire de la SBCO tenue sur le Causse Comtal, dans l'Aubrac et la Margeride, a publié les récoltes faites essentiellement dans le sud de la Margeride. Les données les plus récentes portant sur la bryoflore de Margeride sont relatives à l’écologie et à la chorologie de diverses espèces à forte valeur patrimoniale. Ainsi, HUGONNOT (2004) et HUGONNOT & MAHEVAS (2005) décrivent la végétation de la deuxième localité connue en France de Sphagnum obtusum, espèce des tremblants minérotrophes les mieux conservés. Jamesoniella undulifolia, espèce exceptionnelle dans le Monde, considéréé comme « endangered » au niveau européen, et bien représentée en Margeride a été étudiée en détail par HUGONNOT et al. (2002). HUGONNOT (2003) et OFFERHAUS & HUGONNOT (2006) ont montré que Splachnum ampullaceum et Cryptothallus mirabilis trouvent en Margeride les conditions très favorables à leur développement et sont donc assez répandus.
Le site Natura 2000 "Sommets et versants orientaux de Margeride" est également très riche en bryophytes, avec de remarquables populations de Hamatocaulis vernicosus (HUGONNOT, 2009). Le domaine du Sauvage a fait l’objet d’une étude partielle de la flore et de la végétation bryophytiques. Dans ce travail, HUGONNOT & GRAVELAT (2002) soulignaient l’intérêt des bas-marais minérotrophes pour la conservation d’un lot d’espèces telles que Meesia triquetra, Drepanocladus sendtneri, Tomenthypnum nitens et l’importance des hauts-marais pour les micro-hépatiques sphagnicoles.
Le site ENS du Domaine du Sauvage méritait donc largement une étude spécifique axée sur l’inventaire des richesses bryophytiques. |
Saisie BD Flore : |
Relevés de terrain saisis |
Citation bibliographique : |
HUGONNOT V. 2010. - Inventaire des bryophytes du sit ENS du Domaine du Sauvage (Haute-Loire). Conservatoire botanique national du Massif central / Département de la Haute-Loire, 43 p. |
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