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Suivi scientifique des habitats naturels et des espèces végétales d'intérêt patrimonial du lac de la Ribeyre (commune de Céaux d'Allègre) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Benoît RENAUX B., Auteur |
Année de publication : |
2010 |
Importance : |
23 p. |
ISBN/ISSN/EAN : |
2010_renaux_4 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
CONSERVATION LAC DE LA RIBEYRE SUIVI D'HABITAT
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Index. décimale : |
Rapports d'étude CBNMC Rap CBN |
Résumé : |
En 2001, le Conseil général de la Haute-Loire, dans le cadre de sa politique Espaces naturels sensibles, avait lancé une étude diagnostic sur 24 sites de zones humides du plateau du Devès (MAX CONSULTANT 2001). À la suite de cette étude, le Conseil général a engagé des actions sur les zones humides jugées les plus intéressantes. En 2008, il a confié au Conservatoire botanique national du Massif central le suivi des végétations de sept de ces zones humides, situées sur le plateau du Devès et dans les monts du Livradois : Lac de Freycenet, Lac de la Ribeyre, Lassou, Pié du Roi, Pâtural de Lachamp, Étang de Moissac-Bas et Étang de Berbezit). L’objectif est de suivre l’évolution de la végétation et d’éclairer le gestionnaire dans ses actions.
La zone humide dite « Lac de la Ribeyre » n’a fait l’objet d’aucune opération de drainage. Il s’agit d’une dépression située sur le plateau du Devès, sur la commune de Céaux d’Allègre, et présentant un très faible bassin versant (8 ha). Cette zone humide est donc très sensible aux pratiques agricoles en place sur ce territoire. Elle a été détruite partiellement par la création de la route qui a été aménagée en remblais sur la zone humide. La création de la route et l’existence d’une vieille décharge en bordure de celle-ci ont favorisé le développement des espèces de friches en bordure de la zone humide.
En 2007, le Conseil général de la Haute-Loire a entrepris des travaux de restauration écologique sur la zone humide. La décharge qui était située en contrebas de la route a été résorbée, avec création d’une mare et plantation d’une haie sur le talus. Une seconde mare à été creusée au sud-est du site, et le chemin agricole a été rehaussé au nord du site. La vanne exutoire à également été remise en état, afin de retenir l’eau sur le site. Ces travaux et des précipitations importantes avaient engendré un niveau d’eau important en 2008. En 2010, le déficit de précipitation et des fuites dans la digue ont causé une baisse importante du niveau d’eau. En effet, un débit d'eau relativement soutenu avait été constaté suite à des pluies importantes à la sortie du fossé enterré (en bordure du talus qui surplombe la route) alors que la vanne était fermée, ce qui laissait supposer l'existence d'une fuite d'eau souterraine non maîtrisée par l'ouvrage.
Le gestionnaire a confié au Conservatoire botanique national du Massif central le diagnostic et le suivi de la végétation sur le site, suite notamment aux travaux effectués en 2007. Les habitats naturels et semi-naturels du site ont été caractérisés et cartographiés en 2008, avec installation d’un dispositif de placettes permanentes (état zéro). Une seconde lecture a eu lieu en 2010, avec le même protocole (cartographie des végétations et seconde lecture des placettes permanentes). Un transect supplémentaire a également été installé sur la mare la plus intéressante, située au sud-est. |
Maitre d'oeuvre : |
Conservatoire botanique national du Massif central |
Maitre d'ouvrage : |
Département de la Haute-Loire |
Saisie BD Flore : |
Relevés de terrain saisis |
Numéro Alexandrie : |
16355 |
Citation bibliographique : |
RENAUX B. 2010. - Suivi scientifique des habitats naturels et des espèces végétales d'intérêt patrimonial du Lac de la Ribeyre (commune de Céaux d’Allègre). Conservatoire botanique national du Massif central \ Conseil général de la Haute-Loire, 23 p. |
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