Une nouvelle liste rouge...
...des mousses, hépatiques et anthocérotes pour l'Auvergne
Encouragées par la dynamique créée lors des Premières rencontres bryologiques qui se sont déroulées en 2011 à Paris,la connaissance et la conservation des bryophytes ont pris un nouvel essor ces dernières années, et plus particulièrement suite à l'inscription de 14 bryophytes sur la liste des espèces protégées en France (arrêté du 23 mai 2013)...
Dans la perspective d’entreprendre une démarche globale de conservation des bryophytes les plus remarquables, des outils préalables de connaissance et d'évaluation (notamment pour hiérarchiser les enjeux de conservation) ont été récemment élaborés. C’est le cas des listes rouges nationales et régionales qui permettent d’évaluer les degrés de menace pesant sur chacune des espèces animales et végétales d’un territoire. La Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement Auvergne (DREAL) a ainsi demandé au Conservatoire botanique national du Massif central de réaliser pour la région la liste rouges des mousses, hépatiques et anthocérotes.
Encouragées par la dynamique créée lors des Premières rencontres bryologiques qui se sont déroulées en 2011 à Paris,la connaissance et la conservation des bryophytes ont pris un nouvel essor ces dernières années, et plus particulièrement suite à l'inscription de 14 bryophytes sur la liste des espèces protégées en France (arrêté du 23 mai 2013)...Dans la perspective d’entreprendre une démarche globale de conservation des bryophytes les plus remarquables, des outils préalables de connaissance et d'évaluation (notamment pour hiérarchiser les enjeux de conservation) ont été récemment élaborés. C’est le cas des listes rouges nationales et régionales qui permettent d’évaluer les degrés de menace pesant sur chacune des espèces animales et végétales d’un territoire. La Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement Auvergne (DREAL) a ainsi demandé au Conservatoire botanique national du Massif central de réaliser pour la région la liste rouges des mousses, hépatiques et anthocérotes.
La réalisation de cette liste rouge a nécessité préalablement la constitution d’un premier catalogue des bryophytes d’Auvergne, sur la base de plus de 77 000 données collectées ces dernières décennies. Ce catalogue dresse ainsi une liste de 883 taxons (657 mousses, 222 hépatiques et 4 anthocérotes) considérés comme faisant partie de la bryoflore auvergnate (soit près des trois-quarts de bryoflore de France !). Après une évaluation de chacune de ces espèces selon les critères développéspar l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) qui s’appliquent à toutes les espèces et à toutes les parties du monde, il s’avère que près de la moitié des espèces sont considérées comme menacées. Treize espèces sont d’ores et déjà considérées comme disparues de la bryoflore régionale et 131 supplémentaires pourraient les rejoindre si aucune mesure visant à les conserver n’est prise à court terme.
En outre, ce travail met en lumière la nécessité d’entreprendre des travaux visant à préciser le statut de menace de nombreuses bryophytes problématiques pour lesquelles les connaissances sont insuffisantes et à mieux connaître la biologie de la conservation des espèces les plus menacées. Quant aux espèces déjà considérées comme menacées, des mesures de conservation devront être prises en faveur de leurs habitats, en particulier contre l’intensification des pratiques agricoles et forestières, le développement urbain, la régularisation du débit des cours d’eau, ou encore la pollution de l’eau et de l’air qui constituent autant d'altération des milieux…
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Liste rouge des bryophytes en Auvergne
En outre, ce travail met en lumière la nécessité d’entreprendre des travaux visant à préciser le statut de menace de nombreuses bryophytes problématiques pour lesquelles les connaissances sont insuffisantes et à mieux connaître la biologie de la conservation des espèces les plus menacées. Quant aux espèces déjà considérées comme menacées, des mesures de conservation devront être prises en faveur de leurs habitats, en particulier contre l’intensification des pratiques agricoles et forestières, le développement urbain, la régularisation du débit des cours d’eau, ou encore la pollution de l’eau et de l’air qui constituent autant d'altération des milieux…
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