Un sondage pour mieux connaître et mobiliser les réseaux d’observateurs du Conservatoire…

Depuis sa création, le CBNMC anime dans chaque département de son territoire d’agrément un réseau de botanistes pour participer à la connaissance de la flore, de la fonge et des bryophytes, grâce aux soutiens de nombreux partenaires dont la Région et des Départements d’Auvergne-Rhône-Alpes ainsi que la métropole de Lyon.
Dans la perspective de dresser un état des lieux du fonctionnement des réseaux et des attentes de celles et ceux qui y participent, le Conservatoire propose de répondre à un questionnaire en ligne. Les réponses permettront au Conservatoire d’envisager la mise en place de journées de formation, de suivis ou d’inventaires participatifs. Elles permettront d’améliorer ses actions de communication sur la flore sauvage de son territoire d’agrément, la découverte de nouvelles espèces, sur les nouveaux outils, les publications...
Les réseaux d’observateurs du Conservatoire sont composés de botanistes et amateurs éclairés ainsi que de personnels d’organismes œuvrant dans la préservation de l’environnement ou dans la recherche, de jardins botaniques, de sociétés savantes, de cueilleurs professionnels, et plus particulièrement d’associations botaniques et/ou naturalistes intervenant sur le Massif central.
Animés et mobilisés par un botaniste référent du Conservatoire botanique national pour chaque département du Massif central, ces réseaux se réunissent chaque année pour évoquer les actions menées et surtout prendre connaissance des espèces prioritaires à enjeux de conservation pour lesquelles des actions d'inventaire et de préservation seraient à engager. Aux côtés du Conservatoire, ils s’impliquent de différentes manières pour améliorer la connaissance botanique : inventaire sur des mailles à déficit de données, recherche d’espèces prioritaires et de stations anciennes, recherche d’espèces exotiques envahissantes émergentes…
De quelle manière ces observateurs pratiquent-ils la botanique ? Quels outils numériques utilisent-ils et comment transmettent-ils leurs données d’inventaire ? Quel est le besoin de formation ou de perfectionnement dans la connaissance de la flore ? Quels outils souhaiteraient-ils disposer pour faciliter leurs recherches ? Souhaitent-ils se rencontrer à l’échelle du Massif central ? À quels travaux d’inventaire participatif souhaiteraient-ils contribuer ? Autant de questions dont les réponses permettront d’améliorer significativement l’animation du réseau, grâce à la contribution de chacun. Pour y participer, cliquer sur ce lien.
Quentin FABREGAL (stagiaire CBNMC)