Damasonie étoilée ou Étoile d’eau

Damasonium alisma Mill.
La Damasonie étoilée est une plante herbacée annuelle aquatique ou amphibie, de la famille des Alismatacées, aux floraisons blanches ou blanc-rosé et dont le fruit en étoile lui a donné son nom.
Cette espèce disséminée sur la façade atlantique et dans le Bassin parisien demeure rarissime ailleurs. Elle se développe au sein des pelouses annuelles pionnières amphibies des berges vaseuses à exondation estivale des étangs, des mares et des bras-morts . On peut l’observer aussi dans les mouillères, qui sont des dépressions temporairement inondées au sein de champs cultivés.
En Auvergne, l’Étoile d’eau n’est connue que du département de l’Allier. Longtemps restée inobservée, elle a été redécouverte par É. Brugel en 2002 et 2003 qui a signalé deux populations dans le val de Loire, à l’est du département. La première se localise sur la commune de Pierrefitte-sur-Loire, dans un bras-mort de la Loire envahi par la Jussie à grandes fleurs (Ludwigia grandiflora). Elle n’y a, à ce jour, pas été revue. L’autre localité est située un peu plus au nord, dans la commune de Dompierre-sur-Besbre. Située en bordure d’une mare-abreuvoir, cette station a depuis été détruite suite à une extraction de matériaux. Historiquement, l’espèce était un peu plus répandue dans le département mais était néanmoins considérée comme rare (à la fin du XIXe). Elle était également citée autrefois à Chassenard et Beaulon dans le val de Loire, au Veurdre, Lurcy-Levis et Saint-Pourçain-sur-Sioule dans le val d’Allier ainsi qu’à Sauvagny dans le bocage bourbonnais.
L’Étoile d’eau était autrefois présente dans des communes limitrophes du département de l’Allier, que ce soit en Bourgogne (Saône-et-Loire, Nièvre) ou en région Centre (Cher).
Sur le territoire d’agrément du Conservatoire, l’espèce a été redécouverte récemment en 2001 et 2011 dans le département de la Loire, dans deux plans d’eau de la plaine du Forez. Elle était autrefois considérée, dans ce département, comme très commune sur les bords d’étangs et dans les fossés de ce secteur.
D. alisma est rare et en régression sur l’ensemble du territoire français, essentiellement du fait de la dégradation ou de la destruction de ses habitats : creusement de carrières ou de gravières, comblement des mares, mouillères, étangs et bras-morts, absence de marnage estival dans certains plans d’eau, concurrence par les espèces exotiques envahissantes…
Face à l’extrême rareté et la fragilité de l’espèce sur son territoire d’agrément, le Conservatoire botanique national du Massif central (CBN Massif central) a initié en 2014 un Plan biogéographique d’action et de conservation, visant à sauvegarder ses dernières populations de D. alisma mais aussi à mieux connaître la plante, sa biologie, sa répartition… Ainsi, des prospections ciblées pourraient permettre de découvrir ou redécouvrir des populations d’Étoile d’eau, qui bénéficieraient alors de mesures de préservation adaptées, à l’instar de l’unique population ligérienne connue aujourd’hui (gestion par la Fédération départementale de pêche, sur les conseils du CBN Massif central). L’espèce est à rechercher dans les grandes vallées alluviales, dans les annexes hydrauliques des cours d’eau mais aussi sur les berges en pente douce de mares, d’étangs ou de gravières, tout particulièrement dans le nord et l’est du département, dans les vals de Loire et d’Allier.
Cette espèce disséminée sur la façade atlantique et dans le Bassin parisien demeure rarissime ailleurs. Elle se développe au sein des pelouses annuelles pionnières amphibies des berges vaseuses à exondation estivale des étangs, des mares et des bras-morts . On peut l’observer aussi dans les mouillères, qui sont des dépressions temporairement inondées au sein de champs cultivés.
En Auvergne, l’Étoile d’eau n’est connue que du département de l’Allier. Longtemps restée inobservée, elle a été redécouverte par É. Brugel en 2002 et 2003 qui a signalé deux populations dans le val de Loire, à l’est du département. La première se localise sur la commune de Pierrefitte-sur-Loire, dans un bras-mort de la Loire envahi par la Jussie à grandes fleurs (Ludwigia grandiflora). Elle n’y a, à ce jour, pas été revue. L’autre localité est située un peu plus au nord, dans la commune de Dompierre-sur-Besbre. Située en bordure d’une mare-abreuvoir, cette station a depuis été détruite suite à une extraction de matériaux. Historiquement, l’espèce était un peu plus répandue dans le département mais était néanmoins considérée comme rare (à la fin du XIXe). Elle était également citée autrefois à Chassenard et Beaulon dans le val de Loire, au Veurdre, Lurcy-Levis et Saint-Pourçain-sur-Sioule dans le val d’Allier ainsi qu’à Sauvagny dans le bocage bourbonnais.
L’Étoile d’eau était autrefois présente dans des communes limitrophes du département de l’Allier, que ce soit en Bourgogne (Saône-et-Loire, Nièvre) ou en région Centre (Cher).
Sur le territoire d’agrément du Conservatoire, l’espèce a été redécouverte récemment en 2001 et 2011 dans le département de la Loire, dans deux plans d’eau de la plaine du Forez. Elle était autrefois considérée, dans ce département, comme très commune sur les bords d’étangs et dans les fossés de ce secteur.
D. alisma est rare et en régression sur l’ensemble du territoire français, essentiellement du fait de la dégradation ou de la destruction de ses habitats : creusement de carrières ou de gravières, comblement des mares, mouillères, étangs et bras-morts, absence de marnage estival dans certains plans d’eau, concurrence par les espèces exotiques envahissantes…
Face à l’extrême rareté et la fragilité de l’espèce sur son territoire d’agrément, le Conservatoire botanique national du Massif central (CBN Massif central) a initié en 2014 un Plan biogéographique d’action et de conservation, visant à sauvegarder ses dernières populations de D. alisma mais aussi à mieux connaître la plante, sa biologie, sa répartition… Ainsi, des prospections ciblées pourraient permettre de découvrir ou redécouvrir des populations d’Étoile d’eau, qui bénéficieraient alors de mesures de préservation adaptées, à l’instar de l’unique population ligérienne connue aujourd’hui (gestion par la Fédération départementale de pêche, sur les conseils du CBN Massif central). L’espèce est à rechercher dans les grandes vallées alluviales, dans les annexes hydrauliques des cours d’eau mais aussi sur les berges en pente douce de mares, d’étangs ou de gravières, tout particulièrement dans le nord et l’est du département, dans les vals de Loire et d’Allier.