Système d’Information de l’iNventaire du Patrimoine naturel (SINP)
Une organisation collaborative pour favoriser la production et le partage de données naturalistes
Créé en 2005, le Système d’Information de l’iNventaire du Patrimoine naturel a été conçu comme une organisation collaborative. Il vise à favoriser une synergie entre ses adhérents pour la production, la gestion, le traitement, la valorisation et la diffusion des données géolocalisées relatives à la biodiversité, à la géodiversité, aux espaces protégés et aux paysages. Le SINP offre un cadre méthodologique de référence et facilite ainsi la mise en relation d’informations (protocoles, standards de métadonnées et de données, référentiels, architecture et outils communs). C’est également un espace de valorisation des productions des réseaux naturalistes adhérents.
Le périmètre du SINP couvre potentiellement toutes les métadonnées et données utiles à la connaissance, à la conservation et à la gestion des espèces sauvages (faune, flore, fonge, microbiologie, génétique), des habitats naturels ou semi-naturels, des écosystèmes et des paysages ainsi que les données traduisant la réglementation ou des objectifs de gestion. Il concerne également les données relatives aux espaces protégés réglementés ou inventoriés, aux sites classés ou inscrits au titre des paysages, à la géologie, à la pédologie et à la génétique.
L’ensemble de ces informations doit permettre d’une part de mieux appréhender les relations des espèces sauvages entre elles et avec leurs milieux, ainsi que l’évolution de leurs populations et d’autre part, de gérer, protéger ou aménager les paysages, ces derniers établissant une relation importante entre les sociétés et les territoires qu’elles habitent. D’une façon globale, le SINP vise à mettre à disposition du grand public comme des décideurs publics ou privés, une information utile et fiable sur la biodiversité et les paysages pour participer au débat démocratique, élaborer ou suivre les politiques publiques et éclairer les choix des aménageurs. Il contribue également au rapportage correspondant aux engagements européens et internationaux.